Un groupe technique ayant siégé sur ce cadre d’emplois a interprété le texte de la façon suivante : les baccalauréats ou autres diplômes de niveau IV doivent, tout comme les « qualifications reconnues comme équivalentes », correspondre à l’une des quatre spécialités du cadre d’emplois.
Ce même groupe cite parmi les diplômes nécessitant la saisine de la commission d’équivalence placée auprès du Président du CNFPT « Tous les diplômes d’enseignement général (Baccalauréat de l’enseignement général : séries L -à l’exception de la spécialité « histoire des arts » - ES, S) » et de nombreux baccalauréats techniques et professionnels.
Le résultat de cette interprétation est que seuls les candidats titulaires d’un baccalauréat de la seule série L et dans la seule spécialité « histoire des arts » peuvent se présenter au concours sans établir un dossier de saisine de la commission d’équivalence de diplôme dont le libellé, établi par le CNFPT, montre clairement qu’il vise à établir une qualification par l’expérience, et non à caractériser des diplômes.
L’ABF s’élève contre l’absurdité de cette interprétation, qui provoque un engorgement de la commission d’équivalence. Elle est de plus dangereuse car elle tend à ne rendre légitime a priori qu’un recrutement issu d’une formation artistique, ce qui va à l'encontre d'une conception contemporaine des bibliothèques publiques et de l’élargissement des métiers et des compétences qui peuvent y concourir.
L’ABF demande :