Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, a présenté ce jeudi 1er octobre le projet de budget de son ministère pour 2010, tel qu’il sera soumis au vote du Parlement.
Avant son éventuel « arbitrage » pour cause de RGPP, son vote, et sa mise en place, une première lecture de celui-ci pour les dossiers suivants : le « Livre et la lecture », les archives nationales, les grands travaux, les aides à la presse ou encore la numérisation du patrimoine culturel et son modèle économique sur internet en cette période d’HADOPI…
Le ton d’abord : volontairement optimiste, pour le ministre, ce budget est « un budget en forte hausse » et « un budget d’action et de réforme ».
tOUJOURS Selon le communiqué « En 2010, avec un total de 2,921 milliards d’euros, le budget de la Mission Culture traduit un effort important de l’État en faveur des politiques culturelles puisqu’il augmentera, avant transferts, de 3,9% par rapport à la loi de finances initiales pour 2009″ .Pour mémoire, les budgets 2008 et 2009 avaient respectivement progressé de 0,5% et de 2,6%. »
La presse :« le budget des aides à la presse se traduira par la consolidation en année pleine des mesures prises en 2009 à l’issue des Etats généraux de la presse écrite. Il enregistrera ainsi une hausse remarquable de 51%, soit 419,3 millions d’euros par rapport à la loi de finances initiales pour 2009 (277,7 M€). »
La poursuite des grands projets : Centre des archives nationales de Pierrefitte, mise en sécurité et réaménagement du « quadrilatère Richelieu », site historique de la Bibliothèque nationale de France. »
La numérisation du patrimoine culturel et de la création : « ce sera un axe central de la politique du ministère en 2010. Au-delà de l’objectif de démocratisation culturelle, l’enjeu sera également de favoriser la production en format numérique, notamment pour le cinéma, l’audiovisuel et le livre, mais également la diffusion et la commercialisation en ligne de ces contenus dans le respect des droits d’auteurs. »
Pour finir : « le programme Transmission des savoirs sera, quant à lui, consolidé à hauteur de 466,6 millions d’euros. »
Une question : quel en sera le contenu précis puisque, selon la lecture que l’on en fait, trois de ses composantes sur six peuvent, ou pas, servir « Le livre et la lecture » ?
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