Les bibliothécaires au temps des IA : que va changer cette technologie dans les bibliothèques?

La question de l’intelligence artificielle est sur toutes les lèvres, particulièrement depuis la fin de 2022 qui a commencé sa démocratisation auprès du grand public avec ChatGPT, entre autres. Depuis, d’autres solutions d’algorithmes sont en train d’être offertes et peaufinées par des équipes de chercheurs et programmeurs. Or, le développement de cette technologie a un effet sur différentes carrières; certains sont à risque de disparaître et d’autres pourraient bien changer radicalement. La question est de savoir si les bibliothécaires, en particulier ceux des établissements de formation, seront bientôt mis au chômage par la machine intelligente.

Un métier qui résiste aux innovations

Cette question a bien sûr été soulevée régulièrement depuis la venue de ChatGPT. D’ailleurs, un sondage de mars 2023 réalisé auprès de 125 bibliothécaires d’universités américaines a montré des divisions au sein même de la profession. Certains affirment que cette nouvelle technologie va créer des étudiants paresseux et stupides et va diminuer la valeur de la recherche des professeurs qui s’en serviraient ponctuellement. D’autres, au contraire, croient que maintenant qu’elle est arrivée, il est trop tard pour faire marche arrière. Tout reposerait en bonne partie sur la transparence des chercheurs s’ils utilisent l’IA pour de la rédaction ou pour de la recherche. Certains sont même excités aux potentiels que la technologie pourrait apporter. Fréquemment, il a été « prédit » que le métier de bibliothécaire était sur le point de disparaître. Depuis le temps, les professionnels ont assisté à l’avènement des photocopieuses et télécopieurs, d’Internet, du multimédia, du livre électronique, des encyclopédies interactives ou de Wikipédia et pourtant ils sont toujours là. Leur rôle a changé en partie et il leur a fallu apprendre de nouvelles compétences mais ils gardent encore ces lieux de connaissances et sont demandés par autant les étudiants que les professeurs. L’intelligence artificielle semble alors seulement le prochain chapitre de leur profession.

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