Observatoire du dépôt légal 2016, un état des lieux de l’édition contemporaine

La BnF publie la sixième édition de l’Observatoire du dépôt légal. Réalisée à partir des statistiques  sur les entrées de documents à la Bibliothèque et leurs déposants, cette synthèse offre un éclairage  précieux sur le paysage de l’édition française dans tous ses domaines : imprimés, livres, mais aussi  périodiques,  documents  graphiques  et  cartographiques,  partitions,  documents  audiovisuels  et  multimédias et, depuis 2006, le web. Cette année,  un focus sur la musique propose une analyse des figures, labels et supports  de l’industrie musicale. Cinq siècles après  François 1er, l’inventeur du dépôt légal, le patrimoine culturel collecté et mis à la disposition du public n’a jamais été aussi important et divers. Publié depuis 6 ans, l’Observatoire du dépôt légal constitue un outil indispensable pour connaître les tendances de la production intellectuelle du pays et suivre l’évolution de ses pratiques culturelles. Les chiffres et analyses dont dispose la BnF sont accessibles à tous aujourd’hui dans l’objectif d’ouverture des données publiques. Il s’agit pour la BnF de proposer une vision sur l’édition française non exhaustive mais originale car propre au dépôt légal. Elle complétera utilement  les analyses publiées par d’autres organismes publics et privés.

Focus sur la musique  

L’Observatoire propose un focus sur la musique, aussi bien l’édition musicale (son et partitions) que la  production de livres sur cette thématique. On y trouve notamment une analyse approfondie de l’industrie musicale de ces dernières années, tant du point de vue des labels que des supports utilisés. On y apprend  que,  sur  les  trois  dernières  années,  et  par  ordre  décroissant,  Johnny  Hallyday  (20  titres),  Edith  Piaf  et  Serge Gainsbourg (13 titres), David Bowie (12 titres chacun), Michel Delpech, Claude Nougaro et les Beatles (7  titres chacun) ont connu les faveurs de l’édition.  Au verso, les tableaux issus de la synthèse du dépôt légal représentent les artistes musicaux les plus étudiés depuis trois ans, la répartition des déposants de phonogramme en 2016 et l’évolution du dépôt  des disques vinyles depuis 2011.  

Les grandes tendances  

Ce  panorama renouvelé année après année permet de constater notamment des évolutions continues telles que l’importance toujours plus manifeste de l’auto-édition (presque un livre sur cinq en 2016), la confirmation de l’essor de l’offre en vinyles (+ 14 % de dépôts par rapport à 2015), ou encore le basculement d’une partie de l’édition périodique de l’imprimé vers le numérique. D’autre part, l’Observatoire met au jour des écarts d’une année sur l’autre, qui amènent la lumière sur des pans moins visibles de la production culturelle française : c’est le cas par exemple dans la publication des cartes, où l’on constate une diminution du nombre de déposants en 2016 après plusieurs années de stabilité (- 37 % par rapport à 2015) et une part de plus en plus importante prise par les cartes de courses d’orientation (près de la moitié des dépôts).  

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Source :  BNF


consultez la Synthèse de l’observatoire du dépôt légal :  

Synthèse et focus de l’Observatoire du dépôt légal 2016 [fichier .pdf – 2311 Ko – 19/06/17 – 48 p.]

Il propose également un réservoir de données statistiques sur les éditeurs, les imprimeurs, les genres, les disciplines, les supports, etc.

Contacts presse  

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