bibliothèques municipales

Une fois n’est pas coutume avec un rapport officiel (c’est plus sexy qu’en 2008), c’est une photo très belle de la Médiathèque intercommunale du Piémont Oloronais (celle-là même qui a valu l’Équerre d’argent 2010 à son architecte Pascale Guédot) qui nous accueille avant la lecture de ces données nationales qui annuellement nous donne le baromètre de la lecture publique version bibliothèques municipales…

Le préambule de Nicolas Georges, Directeur du livre et de la lecture, donne le ton :… « Si ce document répond d’abord à une obligation réglementaire prévue par l’article R 310-5 du Code du Patrimoine (élaborer un rapport annuel sur les bibliothèques publiques), « Cette nouvelle édition est aussi l’occasion de poursuivre et de faire connaître l’important travail de révision des statistiques des bibliothèques entrepris depuis trois ans » et de rappeler aussi l’ouverture en mars 2012 de l’observatoire de la lecture publique.
Établies à partir d’un nombre d’établissements de lecture interrogés jamais atteint (8 361 bibliothèques et points d’accès au livre interrogés et 6 479 réponses) et selon une méthodologie renouvelée, ces données 2010 révèlent ou confirment un certain nombre d’évolutions importantes de nos bibliothèques :

  • le tassement général du nombre d’inscrits et d’emprunteurs,
  • à l’inverse la hausse sensible de la fréquentation,
  • le maintien en volume mais pas en valeur des budgets d’acquisition sur ces dernières années,
  • le caractère très cyclique des investissements des collectivités territoriales pour leurs bibliothèques,
  • le poids croissant des dépenses de personnel,

Nous vous proposons de parcourir ce rapport 2012, sur les données 2010 : nous vous proposons une synthèse partielle, l’accès au document complet est ici, dans notre base « ressources professionnelles »


Méthodologie et échantillon


Entre 2008 et 2010, l’enquête statistique annuelle du service du livre auprès des bibliothèques municipales a connu plusieurs modifications sensibles.

Pour la première fois en 2010 les résultats sont donnés en fonction d’une projection de l’ensemble des bibliothèques et points d’accès au livre existants sur le territoire. En additionnant les bibliothèques connues du SLL et les déclarations des bibliothèques départementales de prêt sur leurs réseaux respectifs, on peut dire qu’il existe en 2010 en France environ 7 500 bibliothèques et 8 100 points d’accès au livre, soit 15 600 lieux de lecture publique.

Prise en compte de la caractérisation des établissements de lecture

Pour assurer la représentativité des réponses mais également pour l’analyse
des résultats tout au long de ce document 1, la typologie proposée par l’Association
des Directeurs de Bibliothèques Départementales de Prêt (ADBDP) a été retenue.
Selon cette classification, les établissements de lecture peuvent être classés
en 5 profils :

  • Bibliothèques niveau 1
  • Bibliothèque sniveau 2
  • Bibliothèques niveau 3
  • Points lecture
  • Dépôts

Les réponses analysées

La description de la situation de 2010 s’appuie sur la totalité du champ analysable, à savoir 6 479 réponses de bibliothèques et points d’accès au livre.

Les établissements de lecture publique en 2010

Répartition des établissements de lecture publique selon leur catégorie

Sur les 15 605 établissements de lecture publique recensés en 2010, 7 350 (soit 48 %) sont des bibliothèques au sens strict du terme, 8 075 (soit 52 %) sont des points d’accès au livre. Globalement 88 % de la population française réside dans une commune mettant à disposition une bibliothèque ou encore un point d’accès au livre.


Les locaux


En 2010, la surface moyenne utile nette des bibliothèques s’élevait à 635 m², soit un ratio de près de 6 m² pour 100 habitants. La surface moyenne des points d’accès au livre est estimée à 66 m², sachant que pour un tiers d’entre eux les locaux ne sont pas à usage spécifique de la lecture publique.

Les bibliothèques disposent en moyenne de 52 places assises, soit 0,08 place par m² de surface nette totale. Ce résultat se décompose, selon le niveau des bibliothèques comme suit :
– 108 places assises pour les bibliothèques de niveau 1 (0,07 place par m² de surface)
– 64 places assises pour les bibliothèques de niveau 2 (0,08 place par m² de surface)
– 20 places assises pour les bibliothèques de niveau 3 (0,11 place par m² de surface)

L’ouverture au public


En moyenne hebdomadaire, une bibliothèque est ouverte au public pendant après de 17 heures, contre près de 8 heures pour les points d’accès au livre. Ces valeurs moyennes cachent de fortes disparités entre types de bibliothèques mais également au sein même d’un type. Ainsi, 36 % des bibliothèques sont ouvertes moins de 12 heures par semaine, seules 10 % étant ouvertes 30 heures ou plus par semaine.

Le nombre de jours d’ouverture hebdomadaires 1 est de 3,8 pour les bibliothèques et de 2,2 pour les points d’accès au livre. Il se situe à près de 5 jours pour les bibliothèques couvrant une population de 5 000 à 300 000 habitants (4 jours ¾) et s’établit à 5 jours au-delà de 300 000 habitants.

L’offre complémentaire au livre


Au regard des critères définis par le ministère de la Culture et de la Communication une discothèque s’apprécie par une collection minimale de documents phonographiques, estimée à 500 documents prêtables. Sur ce simple critère, on peut estimer que 17 % des établissements de lecture assurent également un rôle de discothèques. Une vidéothèque s’apprécie par une collection minimale de documents vidéographiques, estimée à 100 documents prêtables. Sur ce simple critère on dénombre également 17 % de vidéothèques.
A contrario, 77 % des établissements de lecture interviennent exclusivement sur le prêt de livres.

Au vu des critères énoncés ci-dessus, on peut calculer la proportion des établissements dont le prêt de livres est l’activité largement majoritaire voire quasi exclusive.

Les collections et acquisitions
Les collections

En 2010, chaque bibliothèque disposait d’un fonds d’en moyenne 28 115 livres imprimés soit un volume de 258 livres pour 100 habitant. Les points d’accès
au livre proposent très logiquement un fonds plus réduit, avec en moyenne 2 841 livres imprimés. Cependant, le volume de livres pour 100 habitants est à peine inférieur à celui des bibliothèques avec un niveau de 206.

Par ailleurs, 62 % des bibliothèques et 20 % des points d’accès au livre proposent des publications en série imprimées, avec une moyenne de 2 000 documents pour les bibliothèques (5 000 pour les bibliothèques de niveau 1) et 75 documents pour les points d’accès au livre.

 
Les acquisitions en documentation


La totalité des bibliothèques et 62 % des points d’accès au livre ont réalisé des acquisitions de livres imprimés en 2010. Parmi les points d’accès au livre,
seule la moitié d’entre eux a acquis 50 livres ou plus. En moyenne, les bibliothèques ont fait l’acquisition d’approximativement 1 600 livres imprimés, soit un ratio de 15 livres pour 100 habitants, niveau légèrement supérieur à celui des points d’accès au livre (11,3 livres pour 100 habitants).

Les dépenses d’acquisitions


Les différentes acquisitions des bibliothèques en 2010 se sont traduites par un budget moyen de 29 615 €, soit 270 € pour 100 habitants. Ce ratio est près de trois fois plus faible pour les points d’accès au livre. En extrapolant les montants moyens à l’ensemble des bibliothèques et points d’accès au livre de France, on peut estimer que le montant total des dépenses d’acquisition des bibliothèques s’est élevé en 2010 à 223 millions d’euros auxquels il convient d’ajouter 10 millions d’euros pour les points d’accès au livre.

Le public et les prêts


Depuis 2004 le service du livre et de la lecture signale trois types d’usagers des bibliothèques :
1 – le fréquentant, celui qui sans utiliser nécessairement un service signalé de la bibliothèque utilise le lieu temporairement. Le fréquentant est inscrit ou non inscrit. On comptabilise ici en fait le nombre de passages ou visites physiques et virtuel(le)s à la bibliothèque, le fréquentant pouvant venir plusieurs fois. On parlera ainsi de fréquentation ;
2 – l’usager inscrit, celui qui utilise au moins un service de la bibliothèque en ayant eu à s’identifier auprès de la bibliothèque ;
3 – l’usager emprunteur, celui qui utilise a minima le service d’emprunt de documents.

Les inscrits

Les emprunteurs

Au sein des bibliothèques, 84 % des inscrits actifs réalisent des emprunts. Cette proportion monte à 96 % pour les points d’accès au livre. Ainsi, une bibliothèque recense en moyenne 1 523 emprunteurs, pour 151 pour les points d’accès au livre.

Connaissant le nombre d’emprunteurs mais également l’ampleur des fonds, on peut estimer le nombre moyen de documents disponibles par emprunteur. Pour les bibliothèques, ce ratio s’établit en 2010 à 22 documents par emprunteur et s’avère relativement stable quel que soit le type de bibliothèque.

Le personnel


En 2010, chaque bibliothèque employait, à temps plein ou temps partiel, en moyenne 7,7 personnes (hors bénévoles), chaque point d’accès au livre 1,4 personnes.

À ces personnes, il convient d’ajouter en moyenne 5,7 bénévoles pour les bibliothèques et 4,5 pour les points d’accès au livre. Au global, les personnels rémunérés représentent 57 % des effectifs totaux des bibliothèques (83 % dans les bibliothèques de niveau 1) et 23 % des effectifs totaux des points d’accès au livre.

La moyenne de 7,7 personnes employées et rémunérées dans les bibliothèques correspond, en prenant en compte les temps partiels, à un équivalent temps plein annuel travaillé (ETPT) de 6,0, soit l’équivalent de 69 % du nombre moyen de personnes rémunérées. Autrement formulé, un poste moyen est employé annuellement pour l’équivalent de 69 % d’un temps complet. Le nombre moyen
d’ETPT donne l’image la plus exacte des moyens humains mobilisés au sein des établissements. Pour les bibliothèques de niveau 1 et 2, le ratio entre ETPT et personnel est élevé (respectivement 88 % et 83 %). Il est en retrait pour les bibliothèques de niveau 3 (54 %) a fortiori pour les points d’accès au livre (24 %).
Notons enfin que seule une bibliothèque sur cinq (18 %) ne recourt qu’à des personnels embauchés à temps plein (26 % pour les bibliothèques de niveau 1).

Pour les bibliothèques, l’emploi de ces personnels a nécessité un budget moyen en 2010 de 207 000 €, soit près de 1 900 € pour 100 habitants. Les budgets sont à l’évidence très variables selon le type d’établissement, y compris lorsque l’on analyse les montants moyens rapportés aux ETPT. Ces écarts traduisent la plus ou moins forte proportion de personnels selon leur niveau de qualification.

Les investissements


En intégrant les établissements qui n’ont pas investi en 2010, les bibliothèques avaient un budget moyen d’investissement de 49 355 €, soit près de 450 € pour 100 habitants.
Si les investissements moyens décroissent selon le niveau de bibliothèques, ce constat ne vaut pas pour le ratio pour 100 habitants. Les bibliothèques de niveau 3 ont comparativement autant investi que celles de niveau 1, toutes deux devançant assez largement les bibliothèques de niveau 2.
Ce même indicateur est en retrait de 40 % pour les points d’accès au livre par rapport à l’ensemble des bibliothèques.

Modalités d’organisation : nformatisation du catalogue


Si pour la totalité ou presque des bibliothèques de niveau 1 et 2 le catalogue est informatisé, on observe un premier décrochage pour les bibliothèques de niveau 3
pour lesquelles ce n’est le cas que trois fois sur quatre. Au sein des points d’accès au livre, le catalogue n’est informatisé qu’une fois sur quatre.

Informatique et internet

La mise en ligne d’un site internet en propre n’est fréquente qu’au sein des bibliothèques de niveau 1, avec un taux de 62 %. Dès le stade des bibliothèques
de niveau 2, on ne rencontre que moins d’un établissement sur deux (43 %) à disposer d’un site. Pour le niveau 3, elles ne sont plus que 24 %.

Partenariats et coopération

98 % des bibliothèques et 70 % des points d’accès au livre ont noué en 2010 des partenariats avec des institutions. Les bibliothèques nouent en moyenne 3,7 partenariats (1,2 pour les points d’accès
au livre). Les institutions travaillant avec de jeunes enfants (écoles, centres de loisirs et services à la petite enfance) constituent les interlocuteurs privilégiés puisqu’ils concentrent 60 % des partenariats des bibliothèques et même 81 % pour les points d’accès au livre. Les collèges et les lycées, disposant de façon systématique d’un CDI, ne regroupent que 13 % des partenariats des bibliothèques municipales (4 % pour les points d’accès au livre).
Enfin, dernière institution majeure pour ces partenariats, les maisons de retraite représentent 10 % des actions de coopération des bibliothèques et 5 % des points d’accès au livre.

Actions et services au sein de l’établissement

83 % des bibliothèques ont conduit, en 2010, des actions telles que des expositions ou des manifestations diverses en leur sein. Sur ce thème, les bibliothèques de niveau 1 et 2 ne montrent pas d’écart, avec respectivement des scores de 98 % et 95 %. Les bibliothèques de niveau 3, bien que très nombreuses à organiser ces évènements (83 %), sont légèrement en retrait. Ces actions complémentaires du coeur d’activité des bibliothèques sont donc très fréquentes, montrant ainsi l’extension de leur périmètre d’intervention. Cette remarque vaut également pour les points d’accès au livre puisque 45 % d’entre eux organisent ces manifestations.

En entrant dans le descriptif détaillé des manifestations organisées, il convient tout d’abord de noter la place prépondérante des manifestations à destination des enfants qui représentent près des deux tiers de l’ensemble.

 Les grandes tendances de la période 2005-2010

Les moyens engagés : Les dépenses d’investissement

Les dépenses de personnel

Il convient tout d’abord de préciser que sur la période 2005-2010, les effectifs de bibliothèques et points d’accès au livre sont stables.
Chaque année les dépenses de personnel des bibliothèques ont progressé de +3,8 %. Une partie de cette progression s’explique par l’effet mécanique de l’évolution de la valeur du point d’indice de la fonction publique.


Les dépenses d’acquisition


Les niveaux de dépenses d’acquisition rapportés à la population indiquent qu’en 2010 les bibliothèques ont engagé 262 € pour 100 habitants. Les évolutions
de cet indicateur sont parallèles avec les dépenses d’investissements, avec un pic en 2007. Cependant, l’année 2010 montre une reprise à la différence des investissements, avec une progression de +7 % par rapport à 2009.

Les dépenses totales

En 2009 et 2010, le budget total des bibliothèques était composé pour 96 % des 3 postes précédemment décrits : investissement, personnel et acquisitions documentaires. On peut donc s’intéresser à l’équilibre entre ces 3 postes, sachant que les « dépenses spécifiques » et les dépenses d’entretien correspondaient respectivement à 3,5 % et 0,5 % du budget global.
En cumulant les dépenses d’investissement, les dépenses de personnel et les dépenses d’acquisitions documentaires, on peut estimer qu’en 2010, chaque bibliothèque a engagé un budget moyen de 286 000 €, se répartissant en 70 % de dépenses de personnel, 20 % d’investissements et 10 % de dépenses d’acquisitions. Cette structure moyenne vaut pour les bibliothèques de niveau 1 et 2, elle est différente pour les bibliothèques de niveau 3 avec respectivement 60 %, 30 % et 10 %.
Le budget global 2010 sur ces 3 postes correspond à un montant de 2 600 € pour 100 habitants :
– 3 500 € pour les bibliothèques de niveau 1
– 2 250 € pour les bibliothèques de niveau 2
– 1 900 € pour les bibliothèques de niveau 3


Le public et les prêts :

Les inscrits

Les 2 028 bibliothèques analysées comptaient, en 2010, 4 125 000 inscrits actifs (emprunteurs et non emprunteurs). Rapportés à la population couverte par ces bibliothèques, on peut estimer que sur 100 habitants, 16 sont inscrits à une bibliothèque.
Ce ratio entre le nombre d’inscrits et la population générale propose en fait une mesure du niveau de couverture des bibliothèques. Cet indicateur est orienté à la baisse, en recul de 1,3 point entre 2005 et 2010, étant passé de 17,5 % à 16,2 %.
On peut par ailleurs penser que la stabilisation observée entre 2008 et 2009 était probablement plus l’effet d’une imprécision de mesure (2008 correspondant à l’année avec le niveau le plus élevé de non réponse).
En volume, le nombre d’inscrits a diminué de 4 % entre 2005 et 2010 (moyenne annuelle de -0,75 %), alors que dans le même temps les populations couvertes progressaient symétriquement, sous l’effet de la croissance démographique et de l’extension des communes intégrées aux EPCI.


Les emprunteurs


Le second indicateur traditionnel et longtemps unique pour marquer la relation entre la bibliothèque et sa population, confirme, et ceci depuis près de dix ans, une baisse continue du nombre d’emprunteurs, passant d’un taux de 14,7 % en 2005 à 13,5 % en 2010.
En moyenne sur la période 2005-2010, on doit tout d’abord souligner que 83 % des inscrits actifs des bibliothèques réalisent des emprunts, 85 % au sein des points d’accès au livre.
Pour les bibliothèques, le nombre d’emprunteurs a reculé de 4 % entre 2005 et 2010 alors qu’il augmentait de 5 % pour les points d’accès au livre.
Cependant, à l’instar de la relation mise en évidence lors de l’analyse des inscrits, plus la bibliothèque est importante, plus fort est le taux d’emprunteurs.

La fréquentation

Si l’on observe une baisse tendancielle du nombre d’inscrits ainsi que du nombre d’emprunteurs, il est important de souligner que la fréquentation des bibliothèques est pour sa part orientée assez nettement à la hausse.
Il nous faut convenir que ce constat s’appuie sur des données fragiles, la question de la fréquentation étant mal renseignée par les bibliothèques répondant à cette interrogation. Cependant, les divers échanges avec les responsables de différentes bibliothèques confirment ce constat. Il est par ailleurs important de rappeler que la fréquentation intègre des doubles comptes, une même
personne pouvant venir plusieurs fois. Le ratio entre fréquentation et population est ainsi quelque peu spécieux, bien que l’analyse des évolutions de ce ratio semble pertinente.
Ainsi, selon les informations collectées et apurées, la fréquentation des bibliothèques aurait augmenté de 4 % par an entre 2005 et 2010, soit une hausse totale de +24 % tout au long de cette période.
Le taux de fréquentation pour 100 habitants rapporte le volume de fréquentation à la population. Ce taux est largement supérieur à 100. En 2010, il s’établit à 227,6 pour les bibliothèques. Autrement formulé, un habitant d’une commune couverte par une bibliothèque la fréquente en moyenne 2,3 fois par an.
Cet indicateur aurait très sensiblement progressé entre 2005 et 2010, passant de 1,9 à 2,3.

 

https://www.bibliofrance.org/images/stories/88x31.png Durel Eric pour Bibliofrance.org

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 Aller plus loin sur le web

La fiche sur les chiffres clés 2010.

La carte de la lecture publique, avec l’accès aux données par ville (cliquez sur la ville qui vous intéresse).

Le site de l’Observatoire de la lecture publique.

Le communiqué du ministère de la Culture du 19 octobre 2012.

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