Fonds en langues étrangères

Inventaire des fonds en langues étrangères dans les bibliothèques municipales françaises
Les résultats d’une l’enquête menée en décembre et janvier derniers, portant sur les fonds en langues étrangères dans les bibliothèques municipales françaises, sont maintenant disponibles.
Cette étude est réalisée par Pauline Roland et Leslie Therond et ce travail est en lien avec la thèse menée par Marion Lhuillier, directrice de la Bibliothèque Municipale Internationale de Grenoble, sur la place et l’image des langues étrangères dans les bibliothèques municipales en France (GRESEC, Université Stendhal Grenoble 3).
 
Cette étude propose, à travers le recensement des fonds en langues étrangères dans les bibliothèques municipales françaises, de poser des bases à une réflexion sur la place des langues étrangères en bibliothèque municipale : quelle légitimité donner aux langues étrangères ?

Deux documents sont accessibles en ligne :
– Un dossier pdf comportant la gestion de projet mais aussi une synthèse des résultats
– Un fichier excel comportant les résultats sous forme de tableaux

Le recensement

Ce recensement a pour objectif de mieux cerner la place des langues étrangères au sein des
bibliothèques municipales françaises suivant plusieurs critères : les langues concernées, les
volumes, les budgets, les types de documents et de services, les publics, la signalétique, etc. 

Les enjeux

Cette étude sur les collections en langues étrangères pourrait permettre aux bibliothécaires et
aux usagers de disposer d’une « carte documentaire » et donc d’identifier les fonds
linguistiques au sein des bibliothèques municipales françaises. Cela pourrait être utile en
termes de localisation des documents pour les usagers, tandis que les professionnels
pourraient échanger sur leurs pratiques, leurs réflexions et leurs outils.

Les résultats


L’enquête à reçu 97 réponses de questionnaire sur 716 adresses actives de bibliothèques
récoltées soit 14% de réponse (25% étant le taux de retour moyen).
2330 mails envoyés en quatre vagues successives. Il a ainsi a été possible de créer une
cartographie des bibliothèques détenant un fonds en langues étrangères et d’organiser les
données pour le rendu du travail à Marion Lhuillier.

Conclusion

Bien que la variété des langues soit certaine (une centaine environ), les budgets et les volumes
sont encore minimes (3%) mais les services restent assez développés et les publics mixtes.
Les fonds sont présents depuis de nombreuses années ou viennent d’être créés, et les achats
sont réguliers. Il existe donc bien une place pour les langues étrangères, mais notre enquête
n’a porté que sur les bibliothèques détentrice de fonds : la réalité est encore autre. Les fonds
semblent également assez mal identifiés et rarement compris dans les bilans.

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