Livres en mouvement


http://i2.calameo.com/090530131840-8b08cc2c699214d6cc68a2f6467ca48a/thumb.jpg

L’UNESCO réalise des manuels de bonnes pratiques à caractère pédagogique, ayant pour but le renforcement de chacun des maillons de la chaîne du livre : le dernier en date est un manuel à l’usage des futurs responsables de projets de bibliothèque mobile, intitulé “Livres en mouvement”. Publié à l’initiative de la Section des industries créatives pour le développement, ce texte offrre une synthèse d’expériences et de réflexions, restituées de façon simple et s’il existe un certain nombre de publications sur l’usage du bibliobus, cet ouvrage s’adresse pour la première fois à un lectorat qui, bien qu’essentiel dans ce type de projet, est souvent ignoré dans les textes spécialisés sur ce thème…

Les lecteurs principalement ciblés par cet ouvrage sont en effet non pas d’abord les bibliothécaires, mais tous les non-spécialistes pourtant appelés à intervenir dans ce domaine dans le cadre des partenariats multiples sans lesquels aujourd’hui la coopération culturelle internationale serait impensable. L’expérience nous enseigne en effet que la mise en place de projets de bibliothèques mobiles, loin de constituer un domaine réservé aux spécialistes, concerne aussi les administrateurs des programmes de développement, les coopérants, les attachés culturels, les fonctionnaires internationaux, les volontaires des associations de la société civile.

Souvent, à partir d’occasions qu’il convient de saisir et pour répondre à l’urgence, ce sont directement eux qui assument la responsabilité d’initier ou de coordonner les projets de bibliobus. Or, malgré les charges dont ces acteurs doivent s’acquitter dans la mise en oeuvre et parfois dans la conception des projets de bibliothèques mobiles, ils tendent encore à en ignorer des éléments fondamentaux, du fait de leur extériorité aux milieux et aux professions de la bibliothèque.

Pour Georges Poussin, Chef de la Section des industries créatives pour le développement Division des expressions culturelles et des industries créatives Secteur de la Culture de l’UNESCO, « Il était donc urgent de les informer ».

Le présent texte a été élaboré en suivant un objectif avant tout pratique, car les difficultés et l’éventuel insuccès de ce type de projets sont presque toujours liés à des facteurs d’ordre opérationnel.

« Le ciel de la théorie, dans ce domaine, est en général limpide et sans nuages ; mais c’est sur le terrain que l’on doit faire face aux surprises, aux imprévus et aux déceptions. Notre manuel ne dit pas ce qu’est ou doit être une bibliothèque mobile, mais comment on la met en place. Ainsi, par la rédaction d’un manuel qui se veut pragmatique et à destination de ceux des acteurs qui en ont le plus besoin, l’UNESCO souhaite combler un vide important dans un domaine où, malgré beaucoup de projets et une littérature de qualité, le besoin de savoir faire pratique et de balises opérationnelles demeure considérable. »

Nous avons l’espoir que ce petit manuel, téléchargeable en ligne et mis à jour de manière permanente à partir des observations des lecteurs, saura contribuer de manière significative et durable au renforcement de l’offre de lecture publique dans les pays ou les localités les moins favorisés.

https://www.bibliofrance.org/images/stories/88x31.pngBibliofrance.org

Allez à la source 

http://i2.calameo.com/090530131840-8b08cc2c699214d6cc68a2f6467ca48a/thumb.jpg

 CLIQUEZ SUR LA COUVERTURE POUR LIRE LE DOCUMENT

 

 Le livre et l’UNESCO

Le livre contribue à construire et maintenir le tissu éducatif, culturel, scientifique et économique de nos sociétés, et y joue des rôles multiples. D’une
part, cette oeuvre de l’esprit est aussi une marchandise et donc le pivot d’une vaste chaîne d’activités et de professions génératrices de revenus.
D’autre part, en tant qu’outil d’instruction et de formation, le livre est un instrument essentiel à l’acquisition de toutes les compétences nécessaires
à la société qu’elles soient de nature intellectuelle ou technique.
C’est en tenant compte de ces fonctions spirituelles et économiques que l’UNESCO s’efforce, depuis sa création, de favoriser et de renforcer la
présence du livre dans tous les pays du monde, et en particulier là où les besoins sont les plus importants.
Ses modalités d’intervention sont multiples. Son action est normative, depuis l’Accord de Florence sur la libre circulation des biens éducatifs, scientifiques
et culturels (1950) et son Protocole dit de Nairobi (1976) jusqu’aux Conventions récentes comme celle de 2005 sur la protection et la promotion
de la diversité des expressions culturelles. L’UNESCO apporte aussi son conseil aux gouvernements engagés dans le renouveau de leurs politiques
publiques du livre et de la lecture. Elle soutient les réseaux professionnels des éditeurs, des libraires, des bibliothécaires et de tous les autres
acteurs du secteur, dans le cadre de schémas de collaboration multipartenaires qui associent acteurs gouvernementaux et de la société civile. Elle
met en place des programmes de formation, des activités de sensibilisation comme la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur ou la Capitale mondiale du livre, et élabore des répertoires d’information comme l’Index Translationum (seule bibliographie internationale de la traduction en ligne).

Autres articles du site pouvant vous intéresser