La devise de la société On Demand Books ne manque pas d’air :
« Ce que la presse de Gutenberg à fait pour l’Europe au 15ème siècle, la numérisation et l’Espresso Book Machine ® le fera pour le monde de demain »…!!!
Sûrement sous le charme d’une telle affirmation, c’est tout naturellement avec cette société que Google annonce « avoir signé un accord lui permettant d’accéder à plus de deux millions de titres tombés dans le domaine public. » La petite dernière (machine à café à faire des expressos livres) de cette firme se nomme « Espresso Book Machine », dont une douzaine d’exemplaires fonctionnent déja dans le monde, y compris à l’Université McGill de Montréal et à la bibliothèque d’Alexandrie (Egypte), permet d’imprimer en quelques minutes des ouvrages souples pouvant compter plus de 800 pages, grand ou petit format, avec couverture couleur. (Voir la vidéo en bas de page…)
Elle avait été distinguée comme une des meilleures inventions de l’année 2007 par le magazine américain Time.
« Avec l’inventaire Google, la Espresso Book Machine permettra aux lecteurs d’accéder à des millions de titres numériques en diverses langues, y compris des titres rares et épuisés », s’est réjoui Jason Epstein, co-fondateur et président de la société.
« Ce qui est génial, c’est qu’on peut accéder aux classiques et aux auteurs obscurs, et tout ce qu’il y a entre les deux [Sic] : Shakespeare, Dickens, Twain, Rousseau, Hugo, Balzac… hier on a imprimé un livre sur les feuilles, un autre sur la fabrication des bonbons au début du 20e siècle: c’est ça qui est bien, c’est riche sur tous les sujets… », renchéri le directeur général Dane Neller dans le communiqué de l’AFP.
Le coût de revient d’un livre imprimé sur la Espresso Book Machine revient à un cent par page, pour un prix recommandé à la vente d’environ 8 dollars par livre.
Guth Imbert pour Bibliofrance.org